20071129

AgoraVox Populi, AgoraVox Dei

C'est nouveau : de courageux papiers anonymes fleurissent sur AgoraVox (AnonymeVox). L'absence de débat doit faire débat, sinon tout le monde risque l'extinction de voix.



"Lobby Juif, lubie or not lubie ?"

Ce titre accrocheur renvoie à un article non signé (1) et n'autorisant techniquement aucun commentaire. Cet article ne se contente pas d'évoquer des faits - il émet des opinions claires avec un style décalé et un ton volontairement provocant.

Je ne conteste ni le fond ni la forme (2) mais le principe même de cette publication anonyme et hermétique au débat dans un media supposément écrit par et pour des citoyens.

Si je conçois que l'éditeur dispose d'un tel outil pour des messages institutionnels, il n'entre pas dans les habitudes des actionnaires d'AgoraVox de communiquer de la sorte. Je m'interroge. Un modérateur a-t-il décidé de s'accorder cette faveur pour faire passer un message fort sur un sujet sensible sans déchaîner le déluge habituel de commentaires haîneux / révisionnistes / négationnistes / propagandistes / all of the above ?

D'AgoraVox Populi à AgoraVox Dei ? La tentation est grande, surtout au vu des débordements constatés ces derniers mois. Mais un tel acte de toute-puissance traduit au contraire une forme d'impuissance : la faillite du système de modération, la perte de confiance des gardiens de la loi en leur propre loi. Et sur ce rayon, il devient de plus en plus difficile de relire les grands principes fondateurs sans sourire amèrement (3).

AgoraVox se veut un "média citoyen", ce qui au premier abord pourrait évoquer un espace de communication / diffusion s'inscrivant dans une démarche citoyenne, et donc avec une certaine éthique et un certain respect de la collectivité. En réalité, une plateforme d'outils est mise à la disposition d'une communauté autogérée produisant un contenu hétéroclite et autorisant tous les dérapages. La maison-mère fournit le gîte, le couvert, et une équipe de veilleurs "embedded" dans le Comité de Rédaction. A l'instar des "journalistes citoyens" invités à contribuer à un grand dossier citoyen participatif sur la vaccination mené par un authentique journaliste inconnu, mais à l'expresse condition de se cantonner aux seuls faits et surtout sans apporter de valeur ajoutée, le contributeur d'AgoraVox se sent parfois exploité comme un "spider" de veille, tout juste bon à récolter de la matière première ou à générer du contenu et du trafic.

De fait, l'expertise métier de la société Cybion repose plus dans la veille et ses outils que dans l'analyse stratégique qui s'en suit... et cela se ressent sur le "service après non-vente" de cet espace de gratuité (NB : ici, je ne m'adresse naturellement pas aux annonceurs).

Le 5e pouvoir, c'est bien joli, mais cela entend un 5e vouloir, des devoirs au-delà des droits, assumer les responsabilités incombant à tout media digne de ce nom. Or les dérapages les plus graves ne donnent jamais lieu à un rappel à l'ordre éditorial ; l'outil supprime certains commentaires, lisse certaines pages que d'autres viendront de toute façon noyer dans la masse, et le temps faisant son oeuvre la machine continue à tourner et à produire.

Existe-t-il seulement une ligne éditoriale ? Dans le descriptif (4), seul le caractère inédit prime et il n'est nullement fait mention de la dimension citoyenne sur le fond, le "citoyen" se définissant par sa seule capacité à "détecter" l'info. Ne parlons pas de l'espace "Tribune Libre", où la maison décline clairement toute responsabilité (5).

C'est bien là que le bât blesse. AgoraVox refuse d'assumer son métier, de proposer une ligne claire. Une sonde lancée d'un laboratoire peut se passer de pilote, pas un A380 chargé à bloc. Pour sa survie, AV a besoin d'un véritable pilotage éditorial. Pas d'un censeur, mais d'un rédacteur en chef responsable devant le comité de rédaction, devant les lecteurs, devant les actionnaires et devant un public qui sait faire la différence entre une plateforme technique et un media citoyen.

(1)
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32354
(2) à leur place sur ce site : Mohamed Chérif Abbas a effectivement proféré des propos odieux à des fins au mieux bassement électorales, au pire délibérément incendiaires.
(3) petits rappels théoriques :
- "nous sommes conscients qu’une initiative comme AgoraVox augmente les risques de désinformation, de déstabilisation, de manipulation ou de propagation de rumeurs. Pour cette raison, nous pensons qu’il est indispensable de disposer d’un comité de rédaction d’un nouveau type qui puisse agir en tant que "filtre". L’information soumise est donc modérée pour éviter toute dérive politique ou idéologique."
- "Rappelons que la présence d’un comité de rédaction est nécessaire pour éviter les articles qui ne rentrent pas dans le cadre de la politique éditoriale (les dérives politiques ou idéologiques, les articles commerciaux, les effets d’annonces, les coups de colère, les dépêches ou les articles d’actualités copiés, les positions très provocatrices, les diffamations volontaires ou involontaires, etc.), et pour garantir par là-même une qualité d’information argumentée et une expression citoyenne."
(4) "Ligne éditoriale : mettre librement à disposition de ses lecteurs des informations thématiques inédites, détectées par les citoyens. Nous sommes en effet persuadés que tout citoyen est potentiellement capable d’identifier en avant-première des informations difficilement accessibles ou volontairement cachées et ne bénéficiant pas de couverture médiatique. Seront retenus en priorité les articles factuels, enrichis de références, avec un véritable apport informationnel, concernant des faits vérifiables et si possible inédits. Ainsi, sur AgoraVox, la parole n’est ni au "peuple", ni aux "élites". La parole est à ceux qui ont des faits originaux et inédits à relater."
(5) "Tribune Libre : "Les articles présents au sein de la rubrique "Tribunes Libres" peuvent ne pas être en adéquation avec la ligne éditoriale d’AgoraVox telle qu’elle vient d’être définie et privilégier ainsi des opinions personnelles. Ils seront publiés uniquement s’ils apportent un point de vue original et bien documenté" - "Mise à part dans la rubrique "Tribunes Libres", AgoraVox ne publiera pas des articles qui expriment uniquement des opinions personnelles, subjectives et non vérifiables."

20071123

Le Facteur Crésus

Si les grèves de 2007 marquent une rupture, c'est au sein de la gauche de la gauche. Pendant que les dirigeants de la CGT basculent dans le camp des pragmatiques en ne s'opposant pas dans le fond à une réforme, l'axe SUD / LCR reprend le flambeau révolutionnaire / anticapitaliste / antisystème / antitout.

Visiblement, le candidat Sarkozy a accordé suffisamment de garanties à Bernard Thibault pour qu'il se livre à la petite comédie de ces derniers jours (je fais la grève mais pour la forme ; ça fait plus crédible). Pas dupe, la base la plus radicale viendra probablement gonfler les rangs des "antis"... mais quelque chose me dit que quelque part, les syndicats acceptant de jouer le jeu se retrouveront dans les rangs des nantis.

En attendant, Besancenot capitalise. Sur son aura "présidentielle", mais surtout sur la déliquescence de la gauche traditionnelle. Car pendant que les éléphants tergiversaient dans un interminable épisode de Jauressic Park, le RPR et l'UDF ont fait leur révolution (l'UMP et ses satellites, le Modem...), et voici que le facteur de Neuilly s'apprête à créer le principal parti de gauche radicale. Un syphon idéal pour dés-altérer les Verts, ATTAC et les autres groupuscules systèmicides (Besancenot ne parviendra pas à réunifier les Trotskistes pour autant - la pierre philosophale n'est pas pour demain).

Dans l'histoire - et devant l'Histoire -, seuls le PS et le PC n'ont pas bougé.

L'eau a bien coulé sous les ponts depuis Epinay mais visiblement, les dirigeants de ces vénérables partis en sont encore à se demander dans quel sens.

20071117

Blair et Sarkozy - reformes et indulgences

A mes yeux, le personnage de Blair se cerne réellement à travers deux actes fondateurs, deux actes d'allégeance décisifs. Je ne parle pas du plus célèbre (envers Bush dans le cadre de sa croisade suicidaire en Irak), mais de deux autres, qui permettent de mieux le saisir de part et d'autre de ses mandats de Premier Ministre :

- le premier acte d'allégeance, avant de prendre le pouvoir et pour le prendre : se compromettre avec Murdoch

- le second acte d'allégeance, juste après avoir rendu le pouvoir : se convertir au Catholicisme Romain version Benoît XVI*

A juste titre, Blair bénéficie d'une réputation de réformateur et Murdoch de conservateur, mais ce que je retiens de Blair, c'est le décalage entre son très pragmatique esprit de réforme et son très utopique mysticisme... et Murdoch n'est pas omnubilé que par l'argent - ce Citizen Kane a le talent méconnu de soutenir des candidats "habités" ; des theocons aussi réputés que Pat Robertson ou George W. Bush. Des illuminés très dangereux, mais des leaders inspirés pour le Pape le plus controversé depuis la Seconde Guerre Mondiale...

Raison de plus pour surveiller de près Nicolas Sarkozy, ce grand admirateur de Tony Blair le réformateur, ce grand ami de Bush le manipulateur, ce grand soutien de Ratzinger le contempteur de la Loi de 1905.

* cf "Tony Blair - La Cherry sur le catho" (20070626)

20071112

De l'hémiplégie à la paralysie

La gauche est contrariée. Elle a perdu les élections, elle ne sait plus trop qui elle est vraiment. La gauche progressiste veut voir le pays réformé sans que Sarko en profite, la gauche archaïque veut voir la commune reformée sans trop se soucier de la cohérence, comme ces étudiants sans avenir* envoyés bloquer les gares de cheminots à l'avenir assuré.

La droite est contrariée. Elle a gagné les élections, obtenu le mandat pour réformer, mais a peur d'avoir à avaler la pilule du lendemain des prochaines municipales alors que ce sont des ministres de gauche qui auront tiré leur coup.

Le centre est contrarié. Le centre droit a gagné les élections mais perdu ses militants et son financement, le centre mal à droite a perdu les élections mais gagné des militants.

Les verts sont contrariés. Ils ont perdu les élections, ils se sont fait voler leurs idées, et devront encore soutenir Delanoë pour exister l'an prochain.

N'étant ni de droite ni de gauche** et donc, comme le signalait Aron, pas hémiplégique, je n'ai pas envie d'être contrarié. Et encore moins contrariant**. Comme ce qui compte au fond, c'est la vision de l'avenir et la vision de l'homme, je suggère d'abandonner l'axe gauche / droite pour retenir les deux suivants : réformateur / conservateur et humaniste / déterministe.

Or en France aujourd'hui, les ultra conservateurs se trouvent plus souvent à gauche et les déterministes à droite (je mets dans ce second panier les ultra libéraux comme les crypto Hégeliens de la dernière première heure). Et j'ai la faiblesse de croire la majorité des Français prête à faire le choix de la réforme et le choix de l'homme.

Pas de ce surhomme Duracell, mais de l'humain au sens noble du terme. Pas du pipole présidentiel, mais du citoyen responsable.

* l'université parvient toutefois à former une élite : des jeunes aux dents longues prêts à tout pour s'imposer dans la course aux meilleurs postes dans les grands groupes (partis, syndicats), qui mettent à profit cette période de stage intensif pour démontrer leur capacité à déclencher et maintenir une grève, communiquer huit heures par jour dans les media, monter des assemblées générales en moins de deux heures...

** Pierre Desproges se revendiquait gaucher contrariant, je ne suis que droitier contrarié - au sens fort du terme : droitier, j'écris de la main gauche, ce qui a toujours fasciné les graphologues (et les Champollions chargés de décrypter mes hyéroglyphes depuis que je suis passé au traîtement de texte)

20071108

L'Année du Chien


A mes lecteurs qui recherchent ma prose ailleurs que sur ces misérables pages virtuelles, voici un nouvel os à ronger*. "L'Année du Chien" a-t-il de la moelle ? A vous de juger.

A l'attention des non-initiés - je commets deux types d'écrits : des "blogules" (rouges ou blancs suivant l'humeur) et des "dragédies" (friandises et autres faire-part de mortalité). Tous sont nécessaires à mon équilibre : avec les premiers je libère mon côté animal (j'ai besoin de respirer, de purger mon organisme, mais aussi de me laisser aller au "junk writing" pour le simple plaisir), et à travers les secondes je mène une démarche plus intro/extraspective. Dans les deux cas, le format court n'est pas spécialement recherché mais s'impose naturellement (je ne vois pas l'intérêt de rallonger inutilement la sauce, à part évidemment pour convaincre des éditeurs désespérément cramponnés au format roman XIXe).

"L'Année du Chien" est publié dans le numéro 82 de la revue BREVES - Anthologie permanente de la nouvelle (144 pages – 12 euros). Vous pouvez en savoir plus sur ce numéro et le commandez en ligne sur http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Breves-no82.html. Ou encore commander directement à PLN, 1, rue du Village, 11300 Villelongue d’Aude, en joignant votre règlement (12 euros) à l’ordre de Pour La Nouvelle (envoi par retour, franco de port).

* toujours disponible : Cahiers de Corée n°7 (avec la nouvelle "de Vermis Seoulis")

20071101

Dubai - de Sim City à Sin City

Le tragique viol d'Alexandre Robert par trois natifs des Emirats (deux anciens détenus dont un porteur du HIV)* ne fait qu'ajouter à un profond malaise : en essayant de se faire chaque jour plus belle, la nouvelle perle du Moyen Orient parvient régulièrement à faire ressortir les éléments les plus disgrâcieux de son vrai visage.

Un vol de nuit pour Dubai offre d'entrée ces saisissantes images : fendant la nuit noire du désert, d'interminables autoroutes rectilignes, vides de tout trafic et jalonnés de puissants éclairages tous les vingt mètres. Ici, on ne regarde pas vraiment à la dépense pour l'énergie. Ici, des infrastructures ne se jugent pas sur des critères de rentabilité.

Il est minuit, et c'est l'heure de pointe : l'aéroport bondé d'une foule cosmopolite s'avère un "mall" assez quelconque... n'était cette noria de limousines rutilantes s'activant pour recueillir des touristes dont on recherche moins le portefeuille que quelques heures d'attention et la promesse de revenir gonfler les statistiques du tourisme. Car Dubai a l'ambition de devenir un hub et une destination en soi, pas le simple Anchorage des temps modernes ; cette étape forcée et sans grand intérêt des voyageurs au long cours.

Le pari est d'ores et déjà gagné sur les mers : tous les porte-conteneurs de la terre connaissent ce carrefour entre Orient et Occident où le pirate côtoie l'armateur, le raider le trader et l'infidèle l'intégriste. La partie semble également bien engagée sur le front touristique grâce aux investissements colossaux consentis par la famille régnante et ses bras armés (il en faut pour porter des chéquiers en or). La compagnie Emirates, au départ la danseuse d'un grand voyageur désireux de circuler sur sa propre flotte, s'est imposée comme le fer de lance de l'ouverture au monde ; une formidable machine à draîner l'étranger vers une destination caméléon s'adaptant à tous ses désirs. Plus besoin d'aller faire son shopping à Paris, Londres ou New York, plus besoin de pousser jusqu'au Pacifique pour profiter des cocotiers, plus besoin de gagner Vegas pour se voir proposer toute une palette d'hôtels à thèmes...

Alors que l'élite redécouvre le vrai sens du mot "luxe" dans des sites authentiques et préservés du tourisme, Dubai réinvente le luxe pour les masses en se lançant dans une course au superlatif : premier hôtel sept étoiles au monde (le Burj Al-Arab, une voile futuriste dressée sur la mer mais une décoration intérieure à vomir), premier hôtel sous les mers (Hydropolis), premiers paradis artificiels (The Palm, The World...), premier désert parc d'attractions (Ski Dubai, circuit de F1, Universal Studios...), et bien sûr première véritable tour de Babel (Burj Dubai et ses presque huit cent mètres).

Si le modèle économique convient parfaitement aux grands noms du luxe qui ont depuis longtemps élargi leur base de clientèle, l'Emirat lui-même n'est pas certain de s'y retrouver à terme. Bien sûr, la stratégie de diversification fait totalement sens compte tenu de l'assèchement de la rente pétrolière (désormais 10% des richesses), et le nouveau hub financier draîne suffisamment de capitaux et de voyageurs haut de gamme pour amorcer la pompe... mais la logique de masse repose toujours essentiellement sur du sable**, et les cohortes de nouveaux riches Chinois ou Russes finiront bien par se lasser des robinetteries en or. Par ailleurs, les fantaisies architecturales commencent à sérieusement dégrader l'environnement : personne ne se plaint de l'air conditionné glacé à tous les étages, mais quand une plage s'affaisse de deux mètres en une nuit, ça finit par se voir.

Les recettes à venir ne sont donc pas encore acquises. Et question dépenses, il convient de revoir l'image d'épinal de l'émir jetant les rouleaux de billets verts par la fenêtre : ce beau rêve se construit par des petites mains importées d'Inde ou du Pakistan, privées de leur passeport à l'arrivée, parquées dans des dortoirs sordides et payées au lance pierre... des centaines de milliers de bons musulmans dont certains contribuent depuis des décennies au succès national sans espoir d'obtenir la nationalité.

Difficile de croiser un "local" d'ailleurs. A part cette vieille sous sa tente avec ses deux chêvres loin de la ville, à part ce quadra exhibant ses trois épouses dans un grand restaurant (deux trentenaires fusillant du regard la troisième, la quinzaine à tout casser), à part ces fantômes couverts de noir des pieds à la tête rasant les murs dans quelques beaux quartiers. Et même ces clichés ont vécu : la Vegas du Moyen-Orient investit désormais dans la mecque de la débauche occidentale (Dubai World vient de prendre 20% du MGM Mirage).

Il y a quelque chose de pourri au Royaume de Dubai, et cela rejaillit même dans la presse anglophone locale, pourtant surveillée de près. Si les rubriques petites annonces et chiens écrasés reflètent la vie quotidienne, alors celle des communautés étrangères les plus démunies donne froid dans le dos : les appartements se refilent uniquement d'hommes à hommes, de la même communauté et même de la même région, les victimes de délits se font plus sûrement expulser que leurs auteurs, et précarité comme désespoir invitent régulièrement la violence aux réjouissances. Ne cherchez pas plus loins les prochains foyers du fondamentalisme.

La ville de Dubai existe-t-elle vraiment ? Est-elle un mirage, une partie de Sim City qui a dérapé ? Tout sonne faux, à part peut-être ce vieux port plein de vie où les marins de la région vous accueillent avec un sourire non feint. Leur embarcation bleue a visiblement essuyé quelques coups de tabac, mais elle a plus d'âme que ces colosses de verre poussant comme des champignons alentour.

Les dirigeants de l'Emirat l'ont prouvé : il ne sont pas dépourvus de vision stratégique. Ils seront bientôt condamnés à prendre des décisions structurantes autrement plus complexes que celles qu'ils ont prises jusqu'à présent. Il y sera question d'humains plutôt que de béton, mais au final on parlera bien du ciment de la nation.


* boycottdubai.com, nytimes.com/2007/11/01/world/middleeast/01dubai.html.
** Abu Dhabi jouant une carte sensiblement plus haut de gamme (cf universités et musées)

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