Changement: maintenant, Hollande c'est le Francois
Fraîchement revenu de son pélerinage à Jarnac*, François Hollande a dévoilé un slogan de campagne parfaitement adapté à son programme:
"Le changement, c'est maintenant".
Voilà qui mérite une petite explication de texte:
. "Le changement"? La promesse de base pour qui veut devenir Calife à la place du Calife.
. "Maintenant"? Là aussi, rien que du classique: on a assez attendu comme ça, passons aux actes, là, tout de suite, sur la table de la cuisine**...
. "C'est"? Maintenant, voilà un vrai changement! Car désormais, ce "maintenant" n'est plus un adverbe mais un attribut du sujet... et ce slogan une définition du changement selon François Hollande.
Considérons maintenant (adv.) les différentes acceptions du verbe "maintenir". Si j'écarte d'emblée "affirmer" (pas vraiment le genre du bonhomme), ça nous laisse entre "faire durer" et "empêcher de bouger", ce qui correspond pile-poil au Hollandisme dans toute sa Tristane-Banono-Jean-Noel-Guérinitude.
De fait, ça a tout de suite de la gueule. Imaginez un 4x3 avec la tronche de Flanby et la signature "le changement, ça empêche de bouger".
Avec ça, s'il ne réussi pas à devenir Calife, c'est qu'il est déjà devenu Roi du Babaristan.
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*par atavisme solférinien, le Président de la République Anosognosique de Corrèze est allé chatouiller la Statue du Commandeur en présence des familles du Successeur de l'Ex (vous me suivez?)
**sans préliminaires, évidemment: le verdict a déjà été rendu en octobre dernier.
Bien vu;-)
RépondreSupprimerje participe au présent en maintenant,
je participe au passé en ayant maintenu, et combien de mains tenues pour en arriver là?
pour le futur on fera comme d'habitude, on se maintiendra en donnant le change à défaut de changement.
Nous sommes nombreux à être perplexes, mais visiblement le changement a deux vitesses lui aussi.
Et ça commence à bien faire de rouler en marche arrière et de n'avoir que le passé comme horizon politique.