La Faillite nous voilà
François Fillon a lâché un gros mot : "faillite". De quoi parle-t-on au juste ?
La France ne connait l’état de sa dette que depuis à peine un an... cela donne une petite idée de la façon dont le pays est géré.
L’équation est pourtant simple: d’un côté l’explosion des dépenses fonctionnelles, structurelles, et de l’autre la stagnation des recettes, une diversification qui ne s’opère que dans le sens de la multiplication des sources de taxation en aval sans chercher à multiplier les sources de richesses en amont.
Et tout au long de ces décennies, du pilotage à la petite semaine, l’accumulation de rustines par strates inutiles, ce qui fait que l’on glose des heures sur la couleur du prochain sparadrap sans se demander ce qu’il vient faire sur ce plâtre masquant une cautère sur une jambe de bois que les termites ont déjà bouffé depuis des lustres.
La véritable faillite, c’est l’absence de stratégie sur le long terme, l’absence de vision stratégique tout court.
Pour autant, l'heure n'est plus aux conducteurs de poids lourds type plans quinquennaux mais à un pilotage plus souple et agile, adapté à un environnement changeant.
Toute la difficulté, c'est de fixer des yeux une route semée d'embûches tout en gardant le cap sur le long terme et le regard dans le rétro pour éviter de faire deux fois les mêmes erreurs. Cela suppose une forme d'intelligence complexe, en réseau.
Le papillonnage hyperprésidentiel évoque plutôt le moustique qui finira scotché contre un phare ou vaporisé sur le radiateur.
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Stephane