Une commission pour Royal !
Cela n'aura pas été facile, mais Nicolas Sarkozy a fini par trouver une mission à la mesure de sa rivale aux récentes élections présidentielles.
On se souvient comment, dès la mi-mai, Ségolène Royal avait sèchement refusé le maroquin de Garde des Sots, qui chapeautait pourtant l'ensemble des transfuges PS du gouvernement Fillon I (et donc son biographe Eric Besson). Elle avait par la suite plus poliment décliné une "candidatude" au Fonds Monétaire de l'Internationale Socialiste (ses chances de l'emporter sur Henri Emmanuelli s'avéraient de toute façon infimes compte tenu du soutien apporté à son concurrent par l'Amicale des Anciens d'Urba). Enfin cet été, Rachida Dati s'était escrimée à "vendre" à la présidente du Conseil Régional Poitou Charentes la présidence d'une prestigieuse Commission sur la Résolution de la Surpopulation Carcérale par l'Adaptation du Droit Chinois. En vain.
Mais la dernière proposition du Président est de celles qui ne se refusent pas : détruire méthodiquement ce qu'il reste du PS et bâtir, sur la base de son courant sans colonne vertébrale ni cervelle, quelque chose de joli à voir mais totalement inoffensif pour le pouvoir en place ; un gros machin à géométrie variable pour aspirer tout l'espace médiatique à la gauche d'André Santini et à la droite d'Alain Krivine.
Cette proposition, Ségolène Royal l'a acceptée avec une joie non feinte. En bonne ancienne sherpa, elle avait déjà parfaitement préparé le terrain* avant d'entamer l'ascension.
* Cf pour mémoire, quelques épisodes précédents : "Foutagedegueulitude", "Premier bilan de la présidence de Ségolène".
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Stephane