Desir d'avenir ou envie de Jospin ? Blogule rouge au cimetiere des elephants
Le changement en 2007, ce serait donc de revenir en l'an 1997 où, lassée de subir de nécessaires réformes et de voir les comptes de l'Etat s'améliorer, la France s'était jetée dans les bras des 35 heures. Une drogue dure aux effets pervers : à la sensation de planer et de libérer l'emploi succède irrémédiablement une phase autodestructive de paupérisation et de stress intensif au boulot, pour ceux qui l'ont conservé.
Ordoncques, Ségolène Royal décide de dresser une table ronde avec 13 couverts de ridicule : Lionel Jospin l'austère qui se barre mais a cet inextingible désir de revenir, Laurent Fabius le pseudo-crypto-archaïque qui a exhumé un vieil opuscule de Marx-Engels dans les réserves de son papa antiquaire, Dominique Strauss-Kahn l'alibi réformateur obligé d'entrer dans la photo de famille pour faire passer la pilule de la démission de l'économiste renégat Eric Besson... Ne manquent à l'appel que Michel Rocard (en dépit des efforts d'Olivier Besancenot, le 4e âge n'est pas encore au centre de la campagne) François Mitterrand et Pierre Mendes-France. Léon Blum et Jean Jaurès ont été excusés, étant déjà mobilisés sur un meeting concurrent.
Le jury participatif est enfin en place.
Bizarre autant qu'étrange : le candidat officiel du PS semble avoir quitté le fauteuil du procureur pour le banc des accusés.
1997 à 2001 ont été les années fastes de la croissance française de la dernière décennie. Elles ont correspondu à la période de cohabitation. En 2006, la croissance s'est établie à 2 % dans l'Hexagone, soit en dixième position de l'Europe des 12. Pour 2007, la Commission européenne prévoit la croissance française à 2,2 %.
RépondreSupprimerSource jdn economie.
franck