La fin d'Istanbul ou le début de la Turquie en Europe ?
Sous prétexte qu'Istanbul devient ingérable avec ses bientôt 17 millions d'habitants, Recep Tayyip Erdogan souhaite créer deux villes à partir d'elle.
Si Istanbul, une province de la région de Marmara à cheval sur le Bosphore, s'étale sur plus de 5000 km2, la ville stricto sensu pèse déjà 13.1 M d'habitants et 1.831 km2. Trois fois la superficie de Séoul, dix sept fois celle de Paris. Un monstre aux mensurations proches de Shanghai.
Erdogan projette de séparer les deux rives : une nouvelle ville pour la partie Européenne, une autre pour la partie Asiatique ou plutôt "Anatolienne", selon ses termes. Logique, mais terrible: Byzance perd tout son charme et son identité, comme si Lyon se coupait en une moitié Rhône et une moitié Saône.
A l'Europe le siège du pouvoir d'hier (Topkapi), à l'Anatolie celui d'aujourd'hui (la capitale Ankara). Et le seul derby aura lieu à l'Ouest du Bosphore, entre les "Européens" du Besiktas JK et du Galatasaray SK (quartier de Besiktas et de Kuloglu). Le Fenerbahce SK (Kadikoy) remplacera seul l'Orient.
Bon. La plupart des touristes ne traversent pas le pont vers l'Est, mais ça fait quand même un choc.
blogules 2011
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Stephane