Blogule rouge au pluralisme de la presse occidentale
L'an dernier, la France a perdu onze places au classement mondial de la liberté de la presse. Nicolas Sarkozy peut se vanter d'avoir le soutien inconditionnel de MM. Lagardère et Dassault, mais ne peut en revanche rien contre les attaques qui déferlent depuis son flanc gauche ou le petit écran.
L'an dernier, les Etats-Unis ont perdu vingt deux places au classement mondial de la liberté de la presse. Désormais loins derrière la France et scotchés dans un peloton peu reluisant, les grands défenseurs de la démocratie débattent de la forme plus que du fond. Parfois, la réalité rattrape les fautifs (Miller, Libby), mais le pouvoir reste droit dans ses bottes.
Au moment de remiser son Scooter au garage, George W Bush se fend d'un vibrant plaidoyer sur la présomption d'innocence. Touchant de la part de quelqu'un qui a toujours pris soin de recueillir des preuves avant chacune de ses actions (quitte à les fabriquer). Là aussi, le jugement a porté sur la forme (Libby a menti pendant les interrogatoires) plus que sur le fond (qui a fait quoi quand), mais peu importe : personne n'ignore pour qui travaillait Libby ni qui lui a demandé d'embellir le dossier Irakien.
Et pourtant, au 29 octobre 2005, personne n'envisage la moindre action contre le Président ou son Vice-Président. N'attendez pas du quatrième pouvoir qu'il aille au bout de la démarche : depuis le Watergate, il a appris à ouvrir des portes (Irangate, Monicagate, Palmegate...), mais il a désappris à les enfoncer.
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Stephane